Méditation sur l’Evangile - La fête de Noël (3e messe)

Publié le par SVD TOG

Méditation sur l’Evangile - La fête de Noël (3e messe)

La fête de Noël (3e Messe)

Jn 1,1-18

La phrase la plus importante de ce beau poème de l’Evangile de St Jean est le verset 14 « Et le Verbe s’est fait chair et il a habité parmi nous ». C’est ainsi que St Jean résume le mystère de Noël.

Mais le verset 1 de l’Evangile est également important ; « Et le Verbe était Dieu ». Puis, à la fin, nous lisons : « Dieu, personne ne l’a jamais vu ». Mais oui, c’est cela, dit l’athée et conclut : alors Dieu n’existe pas, car pour un athée, existe seulement ce qu’on peut voir, mesurer ou peser. Est-ce qu’on peut peser l’amour ? Et pourtant, il existe.

Au-delà du matériel, il y a le spirituel.

Mais la Bible prend absolument au sérieux ce que Jean dit : « Dieu, personne ne l’a jamais vu ». Dieu « habite une lumière inaccessible » (1 Tm 6,16). Il a lui-même dit à Moïse : « L’homme ne peut me voir et vivre » (Ex 33,20). Mais étant Verbe, Dieu ne reste pas dans le saint silence de sa transcendance indicible, comme le croit un certain Bouddhisme, mais il parle. Il n’est pas non plus quelque chose de ce qui existe ni le tout qui existe, comme le croit un certain Hindouisme, car « tout fut par lui » (Jn 1, 3). Dieu se révèle comme un être personnel qui veut être le vis-à-vis, le partenaire d’une sainte alliance. C’est cela que l’Evangile annonce et que nous célébrons aujourd’hui : « Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous » (Jn 1,14).

C’est cela la note caractéristique de la foi chrétienne à la différence de celle du Judaïsme et celle de l’Islam. Tout en demeurant invisible, dans son Verbe devenu chair, Dieu est venu au milieu de nous. Pour affirmer et célébrer ce mystère de l’incarnation du Verbe Divin, il faut l’humilité de la foi.

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