VINGT ET UNIEME DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE DE L’ANNEE B

Publié le par SVD TOG

 

TEXTES : Jos 24, 1-2a. 15-18b / Ps 33(34) ; 2-3. 16-17.20-23/                             Ep 5, 21-32 /  Jn 6, 60-69

 

PREDICATEUR: P. Martin KOTCHOFFA, SVD

 

THEME: Qui suis-je sans toi, Seigneur ?

 

Bien-aimé(e)s dans le Seigneur, aujourd’hui est le vingt et unième dimanche du temps ordinaire de l’année B. Les textes liturgiques, que l’Eglise notre sainte mère nous propose, nous invite à choisir Dieu et Dieu seul dans notre vie.

Bien-aimé(e)s même si la vérité rougit les yeux elle ne les casse pas. Donc il faut être capable d’opter pour la vérité. Jésus donc s’inscrit dans le dynamisme de la vérité pour que le peuple de Dieu soit véritablement libre et heureux. Ainsi, il venait à peine de livrer un secret fondamental pour une vie épanouie dans tous les domaines : on devient ce qu’on consomme. Ainsi en le consommant lui et lui seul, on deviendra ses véritables icônes. Cette vérité n’était, apparemment, pas du goût de tous. Car beaucoup voulaient continuer à mener leur double vie, à s’abreuver à différentes sources. Et le message du Christ leur impose le contraire. Alors ils ont préféré le quitter pour se fier à leur propre pensée.

Nous aussi tout comme bon nombre de ces interlocuteurs de Jésus avions abandonné le Christ parce qu’il a commencé par toucher à des aspects importants de notre vie non conforme à sa parole. Nous l’avions pratiquement chassé de notre existence quotidienne. On ne fait référence à lui que pour notre image sociale. Nous nous sommes érigés en seuls maîtres et guides de notre vie. Ce qui d’ailleurs nous a poussé à nous abreuver à plusieurs sources très malsaines pour nous. En regardant un peu notre vie morale, sociale, professionnelle, familiale, religieuse, paroissiale, etc. on peut facilement décrire ce que c’est que de vivre sans mettre Dieu au centre de tout.

La véritable question qu’on serait en droit de se poser est de savoir ce que nous poursuivons réellement dans la vie : le monde ici-bas avec ses biens oubien les réalités d’en haut ?

Les nombreux conflits (haine, mépris, coups bas, etc.) dans nos communautés religieuses, nos paroisses, nos familles, nos villages, nos villes, nos pays, etc. sont le signe que nous avions chassé Dieu de notre existence et que nous n’entretenons aucune relation avec Lui. Nous avions pour ainsi dire mis l’humain au-dessus du divin. C’est pour cela que toute notre attention est focalisée sur ce monde et ses plaisirs en ignorant ou faisant fi des réalités d’en haut. Du coup on est prêt à tout pour nous accaparer de tout ce qu’offre ce monde éphémère. Et pour cela tous les coups et pactes sont permis même au détriment du salut de notre âme. Alors puisque nous avions ainsi chassé Dieu de notre existence pourquoi s’étonner de la destruction de notre tissu familial et de l’instabilité de nos foyers qui ne cessent de se reconstituer, de la dépravation des mœurs de plus en plus grandissante au nom de la liberté, de tant d’hommeries dans nos communautés religieuses et paroisses ; etc.

C’est ce danger que Pierre et ses compagnons voulaient éviter en décidant de rester attachés à Jésus. Car il a « les paroles de la vie éternelle ».(Jn 6, 68) L’interrogation de Pierre « A qui irions-nous Seigneur ? » (Jn 6, 68) nous montre bien qu’en dehors du Christ, à vrai dire, nous ne sommes rien et ne pouvons rien faire de beau et de noble. Ceci est le signe que même si nous abandonnons le Christ pour des mirages nous finirons par nous rendre compte de sa nécessité dans notre existence.

Tous ceux qui sont tombés dans les pièges de tant de sectes exotériques et de groupes d’idolâtres, en quête de bonheur, de paix, de richesse, d’amour, de sécurité, etc., ont fini par perdre la liberté qu’ils avaient en Dieu. Et au fil du temps ils se rendent compte que c’est plutôt le contraire de ce qu’ils espéraient qu’ils obtenu.

Pourtant avec Jésus il y a de l’abondance. Une abondance qui demeure. C’est pour cela qu’aujourd’hui nous sommes appelés à la conversion profonde. Un retour à Dieu l’auteur de notre vie. Et Josué s’est pleinement prononcé : « Moi et les miens, nous voulons servir le Seigneur » (Jos 24, 15). Ce qui veut dire que nous lui demeurerons fidèles en tout. Et toi, bien-aimé(e), veux tu abandonner le Seigneur pour l’inconnu ? Si nous nous décidons tous de rester attaché à Jésus et Jésus seul alors nous transformerons la face du monde.

Bien-aimé(e) si aujourd’hui tu entends la voix du Seigneur t’invitant à rester attaché à Lui n’endurcis pas ton cœur. Amen

Publié dans Homélies

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