DEUXIEME DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE DE L’ANNEE C

Publié le par SVD TOG

 

 

TEXTES: Is 62, 1-5 / Ps 95(96), 1-3. 7-10 / 1 Co 12, 4-11 /                                  Jn 2, 1-11

PREDICATEUR: P. Martin KOTCHOFFA, SVD

THEME: Obéissez à la parole de Dieu

 

Bien-aimé(e)s il est souvent dit que celui qui obéit ne se trompe jamais. Et les textes d’aujourd’hui nous révèlent cela. Ainsi ils nous invitent à l’obéissance surtout à la parole de Dieu.

Saint Paul nous rappelle dans la deuxième lecture que chacun de nous a un don et il se doit, en obéissance à l’auteur et la source du don, de le mettre au service des autres. Et c’est ce que Marie fait dans l’évangile. Elle est attentionnée et s’empresse d’intercéder pour le couple en difficulté. Dieu ne nous invite t il pas à nous aimer mutuellement ? En obéissant à cette prescription de Dieu, Marie laisse éclore le don de service/intercession qu’elle a reçu. Cette obéissance de Marie devient plus manifeste quand après avoir rencontré Jésus et exposé clairement le besoin du couple, elle ne se laisse pas décourager par la réponse de Jésus mais elle obéit à son désir d’agir en son temps. Elle le laisse accomplir sa volonté en son temps. Il faut être obéissant pour croire que celui à qui la demande est faite agira. Marie contamine les disciples de Jésus par sa vertu de disciple obéissante. Elle leur dit « faites tout ce qu’il vous dira » (Jn 2, 5). C’est-à-dire ne poser pas trop de questions mais agissez seulement conformément à ce qu’il vous dira même si cela paraît, humainement absurde. Et le résultat est merveilleux, le miracle a lieu : l’eau est changée en vin. Cela signifie que si les disciples se refusaient d’obéir probablement que ce miracle n’aurait pas eu lieu.

Peut être que c’est cela qui nous détruit aujourd’hui. On veut tout savoir au point qu’on finit par tout perdre. On est réservé quand le Seigneur nous demande quelque chose puisque nous l’interprétons humainement d’abord, perdant ainsi le sens de la foi. Bien-aimé(e), Dieu a souci de toi et il veut te voir heureux(se). Mais une seule chose te manque et à laquelle il t’invite : l’obéissance à sa parole. Si tu décides aujourd’hui de te conformer à sa parole alors, « On ne te dira plus : ‘délaissée !’. A ton pays, nul ne dira : ‘désolation’. Toi, tu seras appélée ‘Ma Préférence’ » (Is 62, 4)

Bien-aimé(e), si aujourd’hui tu entends la voix du Seigneur t’invitant à demeurer obéissant(e) à sa parole n’endurcis pas ton cœur. Amen

Publié dans Homélies

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