CINQUIEME DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE DE L’ANNEE C

Publié le 8 février 2019 par SVD TOG

TEXTES: Is 6, 1-2a. 3-8 / Ps 137(138), 1-5. 7-8 / 1 Co 15, 1-11 / Lc 5, 1-11

PREDICATEUR: P. Martin KOTCHOFFA, SVD

THEME: Fais confiance au Seigneur Jésus

Bien-aimé(e)s, en devenant disciples du Christ nous avons choisi de Lui faire confiance et de Lui obéir en tout temps et tout lieu.

Jésus se révèle à des pêcheurs qu’il appelle à sa suite. Dans cette scène deux attitudes fondamentales qui doivent nous interpeller vivement dans notre rapport avec Lui :

L’abandon à la volonté du Seigneur. Les pêcheurs savent bien que la nuit ils peuvent faire de grosses prises mais pas à cette heure de la journée où Jésus se pointe. Toutefois, ils laissent tomber leurs connaissances et certitudes scientifiques pour faire confiance à cet étranger qui leur demande d’avancer au large et d’y jeter leurs filets. La réponse de Pierre : « Sur ta parole, je vais jeter les filets » (Lc 5, 5), est un signe d’abandon, un acte de foi. Il a foi que la parole qui provient de cet étranger contient une puissance et peut rendre possible ce qui humainement est impossible. Un tel abandon nous rappelle que nous ne sommes rien sans l’Auteur de notre de vie. Et c’est ce que Paul reprend si bien dans la deuxième lecture : « Ce que je suis, je suis par la grâce de Dieu, et sa grâce, venant en moi, n’a pas été stérile. » (1 Co 15, 10). Bien-aimé(e) parviens tu à t’abandonner à la volonté du Seigneur ? Réussis-tu à dire comme Jésus à Gethsémani : « non pas ma volonté mais la tienne » ? Lorsque nous sommes incapables de laisser la volonté de Dieu s’accomplir en nous alors nous révélons notre manque de confiance en Lui.
Le désir de suivre le Seigneur. Ces pêcheurs, n’ont plus hésité à tout abandonner pour suivre le Christ. A vrai dire, la promptitude avec laquelle ils se sont mis à sa suite est le résultat de leur abandon à sa volonté, de la confiance qu’ils ont mis en Lui. Abandonner tout pour suivre le Christ, comme ces pêcheurs, c’est décider de quitter notre ancienne vie remplit de débauches, de mensonges, de haines, de jalousie, etc. C’est vouloir une vie nouvelle ancrée en Jésus et Jésus seul. Voilà certainement pourquoi Isaïe peut dire avec joie : « Me voici : envoie-moie » (Is 6, 8). Cela veut dire que je veux devenir ton instrument au milieu de mes frères et sœurs, au sein de ma communauté et de ma famille. Bien-aimé(e) es tu un instrument du Seigneur au sein de ta famille ? En toi et à travers toi, es ce que les autres découvrent le Seigneur ?

Bien-aimé(e) si aujourd’hui tu entends la voix du Seigneur t’invitant à lui faire confiance n’endurcis pas ton cœur. Amen